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Nous sommes trois étudiantes en L3 Sciences de l'éducation à l'Institut Supérieur de Pédagogie.

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Ce blog consiste à éclairer l'histoire du système scolaire et son évolution en France. Le but est d'avoir une connaissance plus affinée de l'enseignement et ainsi de comprendre le système scolaire actuel avec ses failles et ses atouts. De plus, cela nous permettra d'élargir notre esprit critique dans ce domaine. Ce sera l'occasion de débattre sur la crise de l'enseignement aujourd'hui et sur les réformes mises en place pour y remédier. Tous à vos commentaires...

jeudi 12 mars 2009

L'enseignement à partir de la Révolution

Avant la Révolution, l'Eglise avait le monopole de l'action éducative. Mais à la période révolutionnaire, l'Eglise va être mise de côté. Un anti-cléricalisme se développe au sein du gouvernement et les biens de l'Eglise sont confisqués en vue de pallier les déficits budgétaires de l'Etat.



Les révolutionnaires veulent un nouveau régime et promouvoir un enseignement laïc et national. Dès lors, en 1793, le décret BOUQUIER est voté. Il affirme que l'éducation de la jeunesse est désormais de l'ordre de l'Etat. L'Etat, seul, doit s'occuper de l'Education, c'est son devoir. Cela va se mettre en place très lentement fautes de moyens budgétaires, de personnel enseignant et de temps.


De plus, le peuple reste assez méfiant car l'égard de cette nouvelle loi car il reste attaché à la tradition catholique.


Dans les faits, ce décret ne sera pas appliqué et il faudra attendre la loi Guizot avant qu'il ait des réelles décisions prises en faveur d'un enseignement populaire. En attendant, celui-ci reste aux mains des particuliers aux des ordres catholiques tels que les Frères des Ecoles Chrétiennes qui reprennent leur rôle d'enseignement en 1810 sous Napoléon.


En revanche, Napoléon institue l'Université Impériale pour avoir le monopole de l'éducation de l'élite. Ainsi, les écoles secondaires (écoles formant les élites) sont entretenues et contrôlées par l'Etat. Napoléon a pour but de former l'élite au service de son Empire et en laissant l'éducation populaire aux mains de l'Eglise il entretient la fidélité de son peuple.


Sous la Restauration, une ordonnance royale stipule qu'une somme d'argent conséquente sera investie dans l'éducation populaire. Mais rien ne sera fait concrètement de la part de l'Etat.


De ce fait, des initiatives privées se développent telle que la Société pour l'Instruction Elémentaire, créée par des membres du parti libéral (qui prône le progrès et qui regroupe une majeure partie des Protestants). Elle développe une autre méthode en contradiction avec la méthode simultanée diffusée par les Catholiques. La nouvelle méthode est le monitoring system, emprutée aux Anglais.


Cette méthode est dite mutuelle. Elle consiste à ranger les élèves en rang et le moniteur (élève le plus âgé) est chargé de s'occuper de sa rangée selon les ordres du maître. Ce dernier communique à l'aide d'outils sonores.


Durant toute la Restauration, libéraux et ultras ( qui sont, pour la plupart, des Catholiques et qui sont conservateurs) s'opposent. C'est la querelle des méthodes qui fait avancer l'enseignement scolaire.

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