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Nous sommes trois étudiantes en L3 Sciences de l'éducation à l'Institut Supérieur de Pédagogie.

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Ce blog consiste à éclairer l'histoire du système scolaire et son évolution en France. Le but est d'avoir une connaissance plus affinée de l'enseignement et ainsi de comprendre le système scolaire actuel avec ses failles et ses atouts. De plus, cela nous permettra d'élargir notre esprit critique dans ce domaine. Ce sera l'occasion de débattre sur la crise de l'enseignement aujourd'hui et sur les réformes mises en place pour y remédier. Tous à vos commentaires...

jeudi 2 avril 2009

L'école actuelle

L'école est aujourd'hui en crise. Si le constat tient du lieu commun, les réponses et les moyens d'en sortir sont moins consensuels. Il faut savoir que l'Éducation nationale est le premier budget de l'État. Dans un contexte de déficit chronique et de crise, l'heure est donc à la diminution des coûts. Actuellement, le gouvernement tente d’instaurer des réformes mais la population s’y oppose . Suppressions de postes en cascade, statut des enseignants-chercheurs qui déplaît, formation des professeurs d'écoles, débats et polémiques sur les programmes scolaires, les sujets de discorde sont nombreux face à la volonté réformatrice du gouvernement. Cela se constate par les blocus qui se multiplient dans le supérieur : dans les IUT et dans les universités.



Intéressons-nous aux réformes qui posent problème :






  • Formation des profs : Cette réforme prévoit qu'à partir de 2010, les enseignants (professeurs des écoles et professeurs des collèges et lycées) seront recrutés au niveau du master 2 c'est à dire à Bac+5. Cette formation sera faite par les universités et non plus par les instituts de formation (IUFM et CFP).


  • La scolarité dès 2 ans : La scolarisation des enfants à partir de 3 ans a été remise en cause par Xavier Darcos. Le ministre de l'Education Nationale estime que cela transformerait alors en « garderie » l'école maternelle. Il a proposé la création d'un «jardin d'éveil». A mi-chemin entre l'école et la crêche.


  • La réforme concernant les Enseignants-Chercheurs : Un compromis vient d'être trouvé entre les enseignants-chercheurs et la ministre de l'enseigenement supérieur Valérie Pécresse. Ce projet de décret - qui concerne 57 000 enseignants - « recrée les conditions de confiance et apporte les garanties et protections nécessaires aux universitaires, dans le cadre de l'autonomie des établissements », affirme la ministre. Malgré tout, la méthode déplait.

  • L'autonomie des universités : Le 1er janvier 2009, une vingtaine d’universités s’est jetée dans le bain de l’autonomie. Dotées de compétences élargies, ces universités gèrent désormais leur budget, leur masse salariale et leurs ressources humaines, autrement dit le recrutement de leur personnel, mais aussi la gestion de leur carrière. L’université devenue « autonome » dispose désormais d’une marge de manœuvre sur 100 % de son budget, alors que jusqu’à présent, elle ne pouvait agir que sur 25 % de celui-ci. Comme ce budget « global » inclut la gestion des emplois et la masse salariale, le volume du budget géré par chaque fac sera 2,5 à 3 fois supérieur à ce qu’il était auparavant. Pour accompagner ce changement, chaque établissement a reçu une dotation de 250 000 euros supplémentaires. Ce sujet est très polémique et effrait les étudiants qui parlent d'une "privatisation des universités" .

Pour certains, nous ne sommes plus dans une logique où l'Etat garantit la qualité mais la concurrence.

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